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Vivre est une chute horizontale.

Vivre est une chute horizontale.
2 septembre 2006

Tant qu'on rit, ça va bien.

Voilà que ça me reprend.

Je passe des nuits entières entouré de sang, de coups, de gredins, la Grande à l'Air Sévère est toujours plus ou moins là. Et puis je me réveille. L'autre nuit j'avais eu tellement peur que je n'osais repartir dans l'autre pays. Dieu que tout me lasse.

J'en arrive à me demander si je ne suis pas redevenu, comme à l'époque, un genre d'éponge qui revivrait des expériences de vie à trépas de ceux qui ne sont plus là. L'horreur. A trop vouloir me frotter à la réalité, je me rends compte que je me suis éloigné de ma spiritualité, moi qui pouvais jusqu'à deviner l'avenir... Maintenant je frémis à l'idée d'aller passer à l'horizontale, chaque soir. Dormir, je veux dire.

Je hante les sites qui traitent des différentes manières de quitter sa carcasse. A nouveau je me retrouve au pied d'une porte fermée, tout au bout d'un couloir hérissé de tessons. Et pas moyen de remonter le temps. D'ailleurs, à quoi bon.

Mais alors quoi, à la fin ? Est-on vraiment le maître de sa vie ? J'ai envie de crier " Aidez-Moi ", mais je sais que j'ai trop d'exigences, et que quoi que l'on puisse faire, ça ne sera jamais assez.

Ah Chiasse ! La vie m'assomme. Tout le temps à jouer la comédie, je n'ai plus le coeur à rire, quelque chose ne s'est non pas cassé, mais s'est aggloméré, jusqu'à former la porte du dessus. Et puis je n'ai plus envie. Je n'arrive pas à penser à moi en terme de grande personne... grande personne, l'expression même est un aveu, non ?  Je ne suis pas très raisonnable.

C'est dommage, au fond. Mais si j'avais eu une vie normale, quoi que soit la normalité, serais-je plus heureux ? Oui, certainement. J'ai le sentiment de m'écrouler de l'intérieur, une chute sans fin au tréfond d'un bonhomme qui ne veut rien d'autre que s'échapper de lui-mème.

Charmant. Résultat, j'ai des cernes.

Je ferai mème pas un beau cadavre. Nul.

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30 août 2006

Choose LIFE.

Encore un été bien mouvementé.

Un vrai talent pour ètre secoué dans son essence sans avoir bougé le cul de sa chaise.

" Ben fous-le camp, si t'as des couilles au cul ", m'a sorti mon père l'autre soir, avec un lyrisme qui n'appartient qu'à lui. Je me lasse de ses conférences de presse à chaque heure du jour et de la nuit, lors desquelles il me dit comment je dois mener ma vie, mes études, et le voilà qui s'inquiète et qui fait sa mijaurée parce que l'autre soir " Tu as mal parlé à Fabien ( Mon mâle nécessaire ) au téléphone... ", et d'un seul coup le voilà transformé en rédacteur du courrier de " Nous Boeufs ".

Pour avoir été, et toujours ètre le témoin forcé de ses engueulades avec ma mère, à coups de connard et connasse, avec propositions fleuries de part et d'autre de " foutre le camp ( sic ) ", voilà des conseils très avisés.

Eat shit, Asshole.

Je rève. Pas que ça m'arrive, parce qu'il y a pire.

Mais que en effet, je n'aie pas le courage de mettre mon barda dans ma Mazda bleue, et filer, pas trop vite par crainte que mon destrier ne se disloque, mais filer sûrement, rejoindre mon poney fou, car il me manque, et qu'au point où  j'en suis, c'est heureux que les armes de poing ne soient pas dans le commerce.

Une idée me traverse la tète, à défaut d'une balle, c'est de me mettre à marcher en talons. Genre des talons, un jean, une chemise, et pas rasé. Pour voir. J'avais fait ça une fois, juste pendant une soirée. J'ai eu mal au dos pendant trois jours. Mais voir. Ah ! A force d'y penser, il va bien falloir que je m'y mette, histoire justement de ne plus avoir à y penser, pour pouvoir passer à une autre marotte, qui sont légion, faut bien le dire, dans mon pauvre crâne.

C'est une farandole, des tocades, qui reviennent souvent, une chasse l'autre, comme les mouches se succèdent sur le cul des vaches, au rythme des coups de queue. Passer le permis moto, se faire tatouer, avoir un chihuahua, me faire refaire le nez et les lèvres...

Complètement cinglé.

3 avril 2006

De la Survie...

Et ben voilà ! fallait le dire tout de suite, que c'est ce que vous vouliez...

On y arrive, finalement. Très fort, pour un mouvement qui se disait apolitique.

Si il y a ceux qui l'ont mauvaise parce que le CPE s'est décidé en loucedé, il y a ceux qui en ont plein le dos de vos blocages, très créatifs, en particulier ceux qui doivent aller bosser chaque matin.

Au lieu de bloquer les facs, tas de petits bras, vous ne croyez pas que vous auriez dû faire ça dès le départ ? Le CPE on n'en parlerai plus à cette heure.

Mais non. Bloquez donc ce que vous voulez, amusez-vous un peu, cassez à discrétion, picolez encore un peu, et surtout, faites vous taper sur la gueule, bien fort, pour que vous puissiez vraiment dire que les CRS c'est des fachos ( et votre slogan CRS SS ! Demandez-donc à qui a effectivement été dans les camps  et qui en a réchappé, comme une personne âgée qui n'est chère, comment étaient les SS, et apprenez. Apprenez que vous n'avez vraiment ni créativité, ni dignité, ni égard pour la mémoire de ceux qui ont finit dans les fours. Mais si vous aviez le sens de la mesure, donc un brin d'intelligence et d'esprit critique, on s'en serait déjà rendu compte ) essuyez donc les coups, une bonne fois pour toutes et qu'on en finisse...

Votre mentor, Bruno Julliard, accepte le dialogue avec le gouvernement. C'est dire que vos moulinets de bras ne le distraient mème plus, pantins que vous avez été et que vous en vous lassez pas de rester. Depuis le départ, il vous a utilisés, pour se faire une place sous le soleil socialiste.

Cette place je vous la laisse.

Tu appelles au blocage... Ben c'est bien. D'où tiens-tu ta légitimité ? De la bande d'illuminés qui font chier à Rennes 2 depuis le 7 février ? Qui filtrent les étudiants à l'entrée en demandant " t'es qui tu vas où " ? C'est normal d'avoir à décliner son identité et la raison de sa présence dans un lieu public, d'enseignement, qui plus est ? Les derniers en date qui pratiquaient ce genre de sport portaient des manteaux en cuir, un peu après les années folles.

Et tu appelles au blocage. Tu n'as vraiment pas honte. Aucune dignité. Mais qui appelles-tu donc, Ô, Voix de la Liberté et du droit chemin ? Ta bande de moutons décérébrés, qui n'ont jamais foutu les pieds dans une entreprise ? Qui n'ont jamais eu de patron ? Les casseurs ? Les fonctionnaires ? Ou le Peuple de France ?

Amuse toi bien, et si tu as du temps devant toi, apprends l'orthographe, ça ne fait de mal à personne, et ça donne un peu plus de corps à ton petit personnage de chiffon mou, qui derrière un anonymat de bon aloi, utilisé aussi par tous ceux qui te suivent, appelle à la révolte. Ca laisse présager de la taille de leurs couilles. Et de celle de leur cerveau.

31 mars 2006

Quand ceux qui vont.

Barbara. Une fois de plus, les mots justes et juste les mots.

Quand ceux qui vont, s'en vont aller,
Quand le dernier jour s'est levé
Dans la lumière blonde,
Quand ceux qui vont, s'en vont aller,
Pour toujours et à tout jamais
Sous la terre profonde,
Quand la lumière s'est voilée,
Quand ceux que nous avons aimés
Vont fermer leur paupières,
Si rien ne leur est épargné,
Oh, que du moins soit exaucée
Leur dernière prière :
Qu'ils dorment, s'endorment
Tranquilles, tranquilles.

Qu'ils ne meurent pas au fusil,
En expirant déjà la vie
Qu'à peine, ils allaient vivre,
Qu'ils ne gémissent pas leurs cris,
Seuls, rejetés ou incompris,
Eloignés de leurs frères,
Qu'ils ne meurent pas en troupeau
Ou bien poignardés dans le dos
Ou qu'ils ne s'acheminent
En un long troupeau de la mort,
Sans ciel, sans arbre et sans décor,
Le feu à la poitrine.

Eux qui n'avaient rien demandé
Mais qui savaient s'émerveiller
D'être venus sur terre,
Qu'on leur laisse choisir, au moins,
Le pays, fut-il lointain,
De leur heure dernière.
Qu'ils aillent donc coucher leurs corps
Dessous les ciels pourpres et or
Au-delà des frontières
Ou qu'ils s'endorment, enlacés,
Comme d'éternels fiancés
Dans la blonde lumière.

Quand ceux qui vont s'en vont aller
Pour toujours et à tout jamais
Au jardin du silence
Sous leur froide maison de marbre
Dans les grandes allées sans arbre,
Je pense à vous, ma mère.
Qu'ils aient, pour dernier souvenir,
La chaleur de notre sourire
Comme étreinte dernière.
Peut-être qu'ils dormiront mieux
Si nous pouvons fermer leurs yeux.
Je pense à vous, ma mère.
Qu'ils dorment, s'endorment
Tranquilles, tranquilles...
29 mars 2006

De guerre lasse...

Alors nous y voilà...

La fac est toujours occupée par une bande d'anti-démocrates, quoi qu'ils en disent.

Parfois je rève de me loger une balle dans la bouche pour ne plus avoir à subir les volontés d'une bande de moutons. Je m'ennuie très fort. Ma motivation a disparu.

" Sale bourgeois de merde ". Très créatifs, les slogans sur les blogs pour ou contre le CPE.

Je voulais juste essayer de m'en sortir, de me construire un avenir...

" Mais alors t'es vraiment de droite, mon cochon ", me sortait une amie l'autre jour. On est de droite, alors on est des cochons. Sympathique raccourci.

Je suis ce que je suis. Je n'ai pas à m'en excuser. S'excuser c'est s'accuser.

Je suis de droite, homo, et amoureux.

Ca vous choque ? Ben j'y peux rien...

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24 mars 2006

Qu'as-tu donc dans ton panier ?

... Dans mon panier d'osier, recouvert par un torchon en vichy rouge et blanc, que trouve-t-on ?

Un maire socialiste indéboulonnable, formidable dans son rôle de dilletante, laissant les manifestants occuper la mairie, leur ouvrant presque lui mème les portes de la susdite. Edmond Hervé est son petit nom. Les esprits éclairés se souviendront non pas d'une de ses casseroles, mais plutôt de toute la batterie de cuisine que traîne notre élu ensanglanté, la fameuse et affligeante affaire du sang contaminé. Avec son pote Fabius. Ah làlà, oui d'accord, responsable, mais pas coupable. Ce type est un meurtrier. Soit.

Mais mon Panier, vous vous en doutez, est bien garni.

Car l'on y trouve aussi une préfète, UMP, dont on se doute qu'elle ne partage pas la mollesse de notre bon élu.

Depuis plusieurs années, tous les jeudis soirs, pas la peine d'aller faire son jogging pour maintenir sa forme. Car les étudiants, ceux qui se passent le joint et se bourrent la gueule rue Saint-Michel, s'affrontent avec les CRS. Et ça fait un an que ça dure. C'est un sport local. Histoire d'agiter un peu les neurones qu'ils leurs restent. " Tu te rends compte ", me confiait l'une de ces crème d'andouilles, " On n'a mème pas le droit de boire dans la rue ".

Et non, il y a des lois, en effet, qui réprimandent l'ivresse sur la voie publique. Enfin cette donzelle était choquée de ne point pouvoir se balader avec sa rôteuse à la main, sans compter celles qu'elle avait déjà ingurgité.

Putain je rève. Hier, les Nouvelles Galeries ont été dévastées par des casseurs, certains âgés de 10 ans, cagoulés, par manque de couilles d'assumer leurs vols et destructions, et bien entendu, pas un mot sur le CPE. Le but était clairement de foutre la merde.

" C'est dégueulasse, on vient manifester, et on se fait taper dessus par les CRS. On n'est pas une démocratie ! ", pleurnichait un adolescent acnéique sur M6 Rennes. Oui, ma grande, c'est moche. Mais faut prendre ses responsabilités. Quand on est un mouton, des fois on se fait tondre, connard. 

Et je ne vous parle pas des images épouvantables de Paris, de ces petites bites piétinant les manifestants, détruisant bagnoles, et caetera.

Et la gauche qui vient dire que les flics n'ont pas aidé un étudiant qui se faisait tabasser par des casseurs. Qui est-ce qui a appelé à la révolte ?

Cette histoire sent les couches de mon neveu, quand il s'oublie.

Le cyclope doit mouiller son slip d'impatience. Faites gaffe, les aveuglés, le réveil va être très, très douloureux.

23 mars 2006

Madonna.

Ah Ah Ah.

Je me calme, j'ai les lèvres gercées.

Assez de cette andouille à bretelles, qui après avoir vendu des places de concert à 500 balles, apparaît, guibolles au vent, et commence à chanter sur la tète.

Dire qu'elle était épatante, à une époque, qu'elle dictait les modes ! Et voilà qu'elle pompe à tout va, ABBA, Kylie Minogue, tout ce qui a fait succès. Donc, par définition, ce qui est déjà passé.

A quoi ressemble-t-elle finalement ? Maintenant, au mieux, à une femme de son âge bien conservée, au pire à un travesti aux narines dilatées.

Et ne me parlez pas de chanson.

23 mars 2006

Le petit canin.

Je suis passé tout à l'heure à côté d'un chien qui ressemblait en tout points à un putois !

23 mars 2006

Embarquement immédiat.

" Chaque pot a son couvercle ", débitait d'un air épaté Zézette, SDF de son état.

Elle avait raison. Lassé que j'étais d'arpenter le globe toujours à la fuite de moi-mème, voici qu'en Juillet dernier je fus percuté par un paquebot, tout d'amour hérissé : J'en porte encore la trace.

Je n'aurais jamais cru si on me l'avait dit, qu'une telle chose m'arriverait. Et pourtant, j'y suis monté, dans ce navire, et il me semble depuis lors que l'horizon qui s'étale devant mes mirettes ne fut jamais aussi rempli d'un mystère que je souhaite explorer, main dans la main, avec mon beau Capitaine.

23 mars 2006

Les adolescents ont des problèmes de slip.

...Orifices Dilatés d'effroi...

Mais qu'est-ce que c'est que ces histoires épouvantables ? Trous introuvables, fellations difficiles à obtenir, sodomies tout à trac...

Dieu sait que je suis bon amant, ça, c'est de notoriété publique. Mais se poser ces questions à cet âge, ça me dépasse. Jeanne, mon enfant, tout d'abord qu'est-ce que le BON trou, je te le demande. Et puis trou, c'est d'une grâce, d'une élégance rares.

Et toi, Anna, ma Soeur Anna, ne vois-tu rien venir ? Si cette crainte te ronge, sois originale, fais toi tatouer " Risques d'éboulements " au-dessus du Pubis, crois-moi, personne ne s'y risquera. Je rève.

Boris ? Si tu m'écoutes, ne fais pas à ton prochain ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse. Egoïste.

Laëtitia, mon petit chat, oublie tes envies de balancer tes jupons par dessus les barricades, et potasse le Bécherel. Par pitié.

Silas. Ta copine a l'air de te refuser plein de choses plus cocasses les unes que les autres. Ca te met pas la puce à l'oreille ? Faut te remettre en question, ma grande, soigne ton acné, et apprends que pour séduire, qui que ce soit, homme ou femme, la parole et avoir de l'esprit sont d'excellents moyens de parvenir à tes fins horizontales. Idiote.

Vous feriez mieux de bosser, plutôt que de vouloir faire la bète à deux dos pour les plus sages, des galipettes sataniques pour les plus sots.

Ecoutez donc Papy Py, et quoi que vous fassiez, faites le dans le respect de l'autre, avec son accord, et AVEC CAPOTES, bordel.

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